Un Bachelor pour s’ouvrir le champ des possibles
“On ne faisait que du théorique. Moi qui venais des sciences de l’ingénieur où l’on faisait beaucoup de pratique, j’ai rapidement compris que cela ne me conviendrait pas”.
Après un bac S - mention très bien- à l'île de la Réunion, Simon Moreau s’oriente vers une école d’ingénieur, l’INSA Lyon. Mais comme beaucoup, il s’aperçoit que la classe préparatoire intégrée à l’école, “voie royale” pour un diplôme d'ingénieur, ne lui convient pas et n’est peut-être pas sa voie à lui.
Et si la voie royale n’était pas celle qu’on nous dit de prendre, mais celle qu’on choisit et celle qui nous rend libre ?
Rester libre
“Je me suis alors renseigné pour changer d’études et j’ai tout de suite été attiré par le Global BBA proposé à emlyon business school”, témoigne Simon, aujourd'hui en quatrième année sur le campus de Saint-Etienne. “Les opportunités à l’international et le principe des cours à la carte ont emporté mon choix”.
Progressivement, Simon découvre un nouveau campus et une nouvelle ville “Saint-Etienne est une ville très étudiante, qui bouge beaucoup et qui nous permet aussi d’avoir de superbes appartements en plein centre, ce qui n’est pas forcément possible dans d’autres villes.”
Et un programme dans lequel son sentiment de liberté est vécu au quotidien : “On peut changer de campus (NDLR : Saint-Etienne, Paris, Shanghai ou Casablanca délivrent le Global BBA), construire son parcours avec plus de pratique ou de théorique. Il y a un côté hybride dans le BBA qui nous permet de toujours avoir le choix. Aujourd’hui après 3 ans, je ne me sens pas du tout enfermé dans une spécialisation ou un parcours, je me sens libre ! “
Nul besoin donc d’avoir un métier en tête avant de débuter ce bachelor: “Avec un Global BBA, les étudiants ne se ferment aucune porte, à part peut-être les métiers de l'ingénierie, le champ des possibles est grand ouvert”, affirme Chantal Poty, directrice du Global BBA à emlyon business school.
*“Je ne me suis pas enfermé dans une spécialisation ; je me sens libre !” *
“Je ne me suis pas enfermé dans une spécialisation ; je me sens libre !”
Action !
Principal atout du Global BBA, l’apprentissage par l’action (“learning by doing”) et les projets enthousiaste les étudiants au quotidien : business games, conférences avec des intervenants d’écoles d’ingénieurs, design 3D, workshops…”Je ne suis pas du tout déçu, il y a plein de choses pour les étudiants qui veulent être dans l’action et connectés à l’entreprise” reconnaît Simon.
Un vécu parfaitement en phase avec la vision de l’école : “les étudiants qui s’orientent vers des prépa ne sont pas de meilleurs élèves ou profils que ceux qui s’orientent vers un bachelor ; ils sont simplement différents, les premiers ayant plus un profil analytique, les seconds sont beaucoup plus tournés vers l’action. Les étudiants en BBA sont généralement très attirés par le monde de l’entreprise et l’aspect business, et ce dès le lycée, ils veulent avoir des responsabilités, bouger à l’international et veulent sortir d’un modèle purement académique ; ils ont envie de mettre les mains dans le cambouis !”, constate Chantal Poty.
Un constat que partage Simon, qui s’apprête pour sa dernière et quatrième année à faire le choix de l’alternance.
Vivre le moment présent sans sacrifier le futur
Ne pas se fermer de portes pour l’avenir tout en étant dans le présent et l’action, c’est souvent ce que recherchent les étudiants à l’âge de s’engager dans des études après le bac : prépa, bachelor ? “Sans parler d’opposition, il existe une vraie différence de perspective : alors qu’une prépa requiert un regard analytique, le BBA propose, quant à lui, une alliance entre apprentissage théorique et apprentissage expérientiel”, observe Myriam Sfar, responsable du Global BBA à Paris.
Souvent perdus entre un modèle de carrière idéal, construit par un milieu social, et des envies qui ne sont pas en phase avec ce modèle, “les étudiants sont parfois désorientés” reconnaît Myriam Sfar : “Ils changent très souvent d’avis et ne se projettent pas à long-terme”
Ainsi le BBA est pour ces étudiants un excellent moyen de vivre, faire, créer, changer d’avis, refaire, bref, de faire leur propre expérience en vivant le présent à fond tout en se construisant une capacité d’adaptabilité et de résilience, atouts précieux pour leur carrière future.
“Est-ce que je suis prêt à sacrifier deux ans de ma vie pour un investissement dont je ne suis pas certain du résultat ?”
Le futur est à écrire.
Que faire après un Global BBA?
Poursuivre ses études avec un Master, créer son entreprise, rechercher un poste à l’international ?
“J’ai pris un max de parcours en entreprises (NDLR : stages, engagement associatif dans la junior consulting dont Simon est président, et projet d’alternance), cela me permet d’avoir déjà beaucoup d’expériences en entreprise”, témoigne Simon qui a déjà créé avec un camarade une agence de growth-hacking.
Alors que beaucoup d’étudiants reconnaissent avec anxiété ne pas savoir vers quel métier ou orientation s’engager après une formation, cette indécision semble être pour beaucoup d’étudiants en BBA non pas un problème, mais au contraire une opportunité et une liberté.
“Si j’ai une opportunité dans une entreprise ou dans mon projet d'entrepreneuriat, je peux la prendre, sinon je pourrais poursuivre mes études. Je n’ai pas encore décidé cela et c’est ça qui est bien : je suis libre et ouvert !” se réjouit Simon.
Vivre le présent, être libre et ouvert aux opportunités, savoir que tout est possible et que rien n’est acquis...Un état d’esprit précieux dans un monde plus que jamais marqué par l’incertitude.
