Apple, Microsoft, Disney... Les grandes success stories entrepreneuriales ont souvent commencé en bricolant dans un garage. Ce sens du système D est une formidable source d'innovation. emlyon place la dimension "maker" au cœur de sa pédagogie et s'appuie sur un réseau de makers’ labs accessible à tous les programmes et notamment au Global BBA.
Explications avec Chloé Pelletier, responsable des makers’ labs.

L’innovation est au cœur du progrès, du développement économique et de la création d’entreprise. Avoir une idée est la base d’un projet entrepreneurial. Mais elle ne suffit pas. Pour se lancer il faut souvent tester et prouver son concept, mettre au point un “POC” (proof of concept), avec les ressources que l’on a à disposition.
Pour cela, il faut être capable de manipuler plusieurs technologies : développement web, impression 3D, découpe laser…

Des infrastructures uniques en France

les makers’ labs sont utilisés dès la première année

Afin d’apprendre à comprendre et à utiliser ces technologies, emlyon business school a développé un réseau de makers’ labs qui fait partie intégrante des programmes de formation.
Ces laboratoires de fabrication sont dédiés à la créativité et à l’apprentissage. Ils permettent de donner vie aux idées en créant des prototypes et en les testant sur les utilisateurs.
Les étudiants ont accès à des imprimantes 3D, des découpeuses laser, des fraiseuses CNC, des machines à coudre, des machines électroniques, et autres outils classiques de bricolage et suites de logiciels informatiques.

“Avec plusieurs collègues, nous formons une équipe dédiée, présente sur place pour accompagner les étudiants à l’utilisation des outils. Ce concept est unique dans le paysage des business school en France et est une réelle valeur ajoutée pour nos étudiants, avant leur entrée dans le monde du travail", explique Chloé Pelletier.

Des cours dédiés pour les étudiants du Global BBA

Au sein du Global BBA, les makers’ labs sont utilisés dès la première année. Les étudiants commencent par utiliser les outils numériques pour réussir à passer d’un concept à un prototype fonctionnel.
Pendant deux mois, ils participent à un projet individuel et un projet de groupe pour lesquels ils sont amenés à utiliser la modélisation et l’impression 3D, la découpe laser et différentes techniques de production électronique.

Encadrés par un intervenant extérieur (designer ou ingénieur), ils peuvent bénéficier de toute son expertise et son expérience.

Prototyper une application en quelques jours et la pitcher devant un jury

La deuxième année démarre par un séminaire UX sous la forme d’un Design Sprint. L’idée ? Prototyper une application en quelques jours et la pitcher devant un jury. Ils utilisent le makers’ lab pour avoir accès aux différents outils numériques permettant de développer une application.

Enfin, en 4ème année, les étudiants ont la possibilité de suivre la majeure du makers’ lab : Creative technology. Elle permet d'approfondir leurs connaissances sur des sujets déjà abordés au cours du programme mais aussi d’en découvrir d’autres, notamment le fonctionnement de l’intelligence artificielle grâce au cours “Processing with AI”.

Faire naître des opportunités

“Au cours de l’année, je remarque que les étudiants se révèlent et prennent conscience des opportunités que le makers’ lab peut leur apporter. Pour la première fois, ils travaillent sur un projet de A à Z : de l’idée jusqu’à la production finale, ce qui engendre chez eux une grande satisfaction. Même les plus timides gagnent en confiance grâce à leur aisance avec ces technologies. Ils prennent le lead et aident les autres étudiants. C’est une fierté pour moi de les voir évoluer”, confie Chloé Pelletier.

 

Ces projets sont extrêmement formateurs. Les participants acquièrent des méthodologies mais aussi beaucoup de soft skills. Confrontés au monde réel, ils apprennent à se remettre en question lorsque leurs idées ne fonctionnent pas et à sortir de leur zone de confort pour se remobiliser et avancer.

 

Les makers’ labs créent des vocations. Depuis leur création, plusieurs étudiants sont sortis d’études avec un projet entrepreneurial concret qu’ils ont eu le temps et les moyens de tester pendant leur scolarité. Ce dispositif représente un véritable tremplin pour leur avenir.