Le parcours Global BBA d’emlyon business school permet d’acquérir très vite des expériences internationales. Grâce à des stages et des échanges académiques, les étudiants approfondissent leur maîtrise des langues étrangères et découvrent de nouvelles cultures professionnelles. Des expériences formatrices et des atouts considérables pour leur CV. Exemple avec Marie Dromard, étudiante en 4e année du Global BBA, qui rentre d’une année passée à Manille, aux Philippines.

La soif de découvrir d’autres horizons caractérise vraiment Marie Dromard. La jeune femme n’a pas attendu longtemps avant de se déraciner et de vivre l’aventure internationale. À 16 ans, elle fait ses valises pour s’installer deux ans au Canada et finir ses années de lycée. « J’ai profité d’un échange en place entre mon établissement et un Collège à Montréal. J’ai ainsi passé et obtenu mon diplôme d’études collégial (DEC), l’équivalent du BAC », raconte-t-elle.

Intégrer emlyon puis une université prestigieuse à Manille

Marie-Dromard

C’est à son retour en France qu’elle choisit et intègre le Global BBA d’emlyon, séduite par le contenu du cursus, professionnalisant et tourné vers l’international. Elle intègre d’ailleurs le programme « English track » où tous les enseignements sont dispensés en anglais.

 

« J’avais très envie de repartir à l’étranger. J’ai effectué mon stage de deuxième année à Bruxelles et j’attendais impatiemment l’échange académique, prévu en troisième année », ajoute Marie. Elle candidate à plusieurs destinations et est sélectionnée pour intégrer Ateneo de Manille, la meilleure université des Philippines. « Ce n’était pas mon premier choix mais j’étais contente de découvrir l’Asie. Par contre, avec la crise sanitaire, cela faisait plusieurs années que les étudiants d’emlyon n’étaient pas partis là-bas. Je n’avais pas de retours d’expérience ni de personnes ressources pour me donner des conseils et m’aider à comprendre le fonctionnement local », raconte l’étudiante.

 

Faut-il un visa ? Où est-il préférable de loger ? Quels cours choisir ? Les questions restent sans réponse. Mais, débrouillarde, Marie persévère et privilégie la sécurité : elle réserve un logement sur le campus et arrive trois semaines avant la rentrée accompagnée de ses parents pour s’imprégner de l’organisation locale. « A distance, tout était compliqué. Une fois sur place j’ai pu être un peu aidée par le service dédié de l’université », souligne-t-elle.

Poursuivre son échange académique par un stage

Pendant cette année d’échange, les étudiants d’emlyon business school peuvent choisir les cours qu’ils souhaitent suivre, en veillant à valider un certain nombre de crédits ECTS. Marie choisit à son arrivée et se tourne vers des modules de « decision analysis », « sales management » et « international marketing & business ». Les classes sont mixtes et Marie est souvent la seule étrangère parmi les étudiants philippins. « Je changeais beaucoup de classe, mes cours étaient répartis entre des L2 et des M2. Il y avait quelques travaux en groupes mais globalement j’ai surtout créé des liens à l’extérieur de l’université, avec les autres étudiants étrangers ».

 

Avec eux, Marie sort et découvre Manille, une ville dense avec beaucoup de circulation et peu d’Occidentaux. « En fonction des quartiers, en tant que jeune femme blanche, je ne passais pas inaperçue. Les regards étaient intenses et je ne me sentais pas toujours en sécurité », prévient-elle.
Mais il en faut plus pour la faire renoncer. Marie poursuit son aventure aux Philippines par un stage, dans le secteur de l'événementiel. Elle s’installe dans le centre-ville de Manille, dans le quartier des affaires. « Je travaillais sur l’organisation d’événements de networking à destination des C Levels. Les Philippins sont très pointus, rigoureux. Dans ce secteur d’activité, rien ne doit être laissé au hasard. Cela a été difficile pour moi au début. Je me suis remise en question pour être plus rigoureuse et gagner leur confiance. Et tout s’est très bien terminé », raconte-t-elle l’étudiante.

 

À tel point que, à peine rentrée, Marie a déjà prévu de repartir. « J’ai décroché un stage de 4e année à la chambre de commerce française de Manille. Je démarre en janvier. Cette expérience a confirmé mon appétence pour le secteur de l’événementiel. J’aime créer du réseau, du lien et faire avancer les problématiques. Je suis très organisée, je travaille vite et de façon efficace ».
Pas question pour autant de s’installer définitivement là-bas. Marie aimerait plutôt retrouver le grand froid canadien après l’obtention de son diplôme.

Vous partez en échange aux Philippines ?

Voici les conseils de Marie :
  • Se renseigner avant sur le pays pour comprendre la culture locale, très différente de la France
  • Se rapprocher de personnes déjà en échanges là-bas pour ne pas rater les étapes clés et notamment le choix des cours
  • Éviter les taxis et privilégier GRAB (l’application Uber locale)
  • En tant que femme, ne pas se promener seule le soir
  • Pour effectuer un stage : pas besoin de visa de travail. Il suffit d’étendre le visa touristique en payant 25 euros par mois.
  • Prévoir de l’espèce, les paiements en carte sont très rarement acceptés
  • Prévoir un peu d’argent pour voyager sur les îles
  • Ne pas hésiter à manger à l’extérieur, cela coûte moins cher que d’aller au supermarché
Les coûts à prévoir :
  • Loyer : au moins 550 € / mois en centre-ville
  • Forfait de téléphone : 15€ / mois avec l’accès à internet seulement (ni téléphone ni sms)
  • Indemnités de stage : 420 € / mois
  • Indemnités de stage, aides et financements : pour l’échange, Marie a reçu une aide financière via la Bourse Région Mobilité Internationale Etudiants. Les montants peuvent varier.

Mobilité internationale - focus sur le soutien financier BRMIE :

Financée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, cette bourse est attribuée aux étudiants sélectionnés pour un échange universitaire ou effectuant un stage à l’international hors Europe.

 

La bourse BRMIE s'adresse exclusivement aux étudiants inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur de la Région, seuls les étudiants des campus St Etienne et Ecully peuvent bénéficier de cette aide.
L’allocation couvre une partie du financement de la mobilité. Le montant est de 95€ par semaine et les règles d’attributions sont variables d’une année à une autre (950€ en moyenne).
Les étudiants boursiers du Crous et les étudiants en situation de handicap bénéficient d’une aide complémentaire.

Pour plus d’information :