Être capable de travailler à l’étranger et maîtriser plusieurs langues sont des atouts stratégiques pour démarrer une carrière professionnelle. C’est pourquoi le Global BBA d'emlyon business school inclut dans son programme des stages à l’étranger et un semestre d’échange académique dans une université partenaire. Marie-Amélie Bréant, étudiante en 4e année, vient de passer 6 mois au Chili. Elle partage son expérience et ses conseils.

Entre le Canada et l’Espagne, le cœur de Marie-Amélie balance. Mais c’est finalement au Chili que l’étudiante passe sa troisième année du Global BBA, grâce à un partenariat noué entre emlyon business school et l’université de Adolfo Ibanez de Santiago, la meilleure du pays. « Ce n’était pas mon premier choix, mais quitte à partir 6 mois, j’ai privilégié une destination lointaine et vraiment dépaysante », explique l’étudiante. Il faut dire qu’elle connait déjà bien l’Europe et a eu l’occasion de faire un stage à Majorque, aux Baléares. L’Amérique latine s’annonce comme une découverte totale.

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Une organisation préalable bien gérée

« Je n’avais pas de relai sur place mais grâce à des amis qui avaient déjà eu l’occasion d’y séjourner, j’ai pu récupérer des informations sur le climat et la vie sur place en générale. L’université chilienne a aussi bien fait les choses en organisant des visio avec tous les étudiants étrangers avant le départ. C’est comme ça que j’ai rencontré mes futurs colocataires », raconte Marie-Amélie.
C’est aussi grâce à ces visio qu’elle décide de s’installer à Vina del Mar, une ville en bord d’océan, réputée pour être chic. Marie-Amélie choisit son logement en amont, dans une résidence gardée 7 jours/7 et 24h/24, et s’organise même pour être récupérée à l’aéroport par les propriétaires. Un choix judicieux. « Mieux vaut éviter les taxis sauvages au Chili, au risque de se faire dépouiller », prévient-elle.

Le choc de la découverte de la culture locale

L’acclimatation à la vie locale est compliquée. Du moins au début. Malgré l’organisation préalable, l’arrivée est un choc pour l’étudiante. Tout est différent : le confort est plus rudimentaire. L’eau chaude n’est pas toujours disponible par exemple. Le gros point noir est surtout l’insécurité. « Les européens sont vite remarqués et le vol est courant. Inutile d’aller voir la police, elle est corrompue », précise-t-elle. Marie-Amélie n’est pas peureuse et peut compter sur l’aide et le soutien de ses colocataires et amis sur place.

Le choix des cours

A l’Université, Marie-Amélie teste les modules en espagnol avant de se raviser et de privilégier les cours dispensés en anglais avec les autres étudiants internationaux. « J’ai choisi des cours d’ingénierie économique, de finance, de marketing et de psychologie. J’avais envie d’être en totale immersion mais le niveau était très élevé et les Chiliens parlaient vite avec un fort accent. Malgré leur aide, je ne parvenais pas à rattraper leur niveau. J’ai donc rejoint le cursus international et c’était très bien », raconte-elle.

Une occasion unique de voyager

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Une fois les premiers jours passés, l’étudiante prend goût à la vie chilienne. Elle gagne en autonomie, en maturité et en ouverture d’esprit. Elle développe « une carapace », comme elle l’appelle, qui lui permet de mieux appréhender les risques de la vie locale. Elle profite ainsi de sa présence en Amérique du Sud pour voyager : Bolivie, Patagonie, Argentine… « Les pays sont sublimes et rien ne se ressemble. En revanche, le coût de la vie est chère. Il faut bien s’organiser et prévoir un budget confortable », ajoute-t-elle.

 

De retour en France, Marie-Amélie souhaite capitaliser sur cette expérience pour candidater à des postes en lien avec l’Amérique du Sud. « Je vais concentrer mes recherches sur la France et l’Europe. J’ai envie d’être proche de ma famille et de retrouver mes repères », explique-t-elle. Elle résume son semestre au Chili par une simple phrase : « C’est l’une des plus belles expériences de ma vie ».

Vous partez en échange au Chili ?

Voici les conseils de Marie-Amélie :
  • Prévoir son arrivée avec un logement réservé et une personne qui vous récupère à l’aéroport
  • Faire attention aux taxis
  • Le visa de tourisme suffit et se renouvelle avec une simple sortie du territoire
  • Prévoir des vêtements chauds : les saisons sont inversées
  • Prévoir, si possible, un budget conséquent pour voyager et découvrir le continent
Les coûts à prévoir :
  • Loyer : En colocation 200-500€/ personnes – Seul : minimum 400€ (toutes charges incluses)
  • Forfait téléphonique : environ 10€/mois, des cartes SIM rechargeables sont disponibles dans tous les centres commerciaux
  • Indemnités de stage, aides et financements : pour l’échange, Marie-Amélie a reçu 2 000€ de la Fondation de emlyon et 1 900€ de la Bourse Région Mobilité Internationale Etudiants. À noter que les montants peuvent varier.

Mobilité internationale - focus sur le soutien financier BRMIE :

Financée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, cette bourse est attribuée aux étudiants sélectionnés pour un échange universitaire ou effectuant un stage à l’international hors Europe.

 

La bourse BRMIE s'adresse exclusivement aux étudiants inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur de la Région, seuls les étudiants des campus St Etienne et Ecully peuvent bénéficier de cette aide. L’allocation couvre une partie du financement de la mobilité.
Le montant est de 95€ par semaine et les règles d’attributions sont variables d’une année à une autre (950€ en moyenne). Les étudiants boursiers du Crous et les étudiants en situation de handicap bénéficient d’une aide complémentaire.

Pour plus d’information :