Après le bac, se plonger tout de suite dans le concret et le “faire”

Deux demi-journées par semaine sur le premier semestre, c’est le temps consacré à l’étude terrain par les étudiants en Global BBA d’emlyon business school, sur les campus de Paris et de Saint-Étienne.
Un projet structurant pour des étudiants âgés entre 17 et 20 ans, qui “découvrent tout en même temps : un environnement professionnel avec une entreprise qui devient leur client, une posture professionnelle qu'ils n’ont jamais eue auparavant, une mission, un secteur d’activité, une problématique et un contexte propre à l’entreprise”, observe Virginie Choné, Action Learning Mentor sur le campus de Paris.
Une immersion immédiate dans le monde professionnel, mais aussi une première remise en cause : “Même s’ils sont souvent habitués au travail de groupe, les étudiants se retrouvent ici confrontés à un niveau d’exigence, des délais et des dynamiques de groupes à gérer” constate Bruno Courbon, coordinateur pédagogique sur le campus de Saint-Étienne.
Un constat partagé par les étudiants : “Pour le compte d’un grand assureur, nous avons administré une enquête de satisfaction client par téléphone” raconte Jade, étudiante en première année sur le campus de Saint-Étienne. “Certains clients nous raccrochaient au nez, d’autres étaient franchement désagréables ; il nous a fallu être dans une posture très professionnelle, rester toujours poli et serviable. Cela dit, la plupart de nos interlocuteurs étaient très agréables et quand on leur expliquait qu’on était des étudiants, ils se montraient très aidants !”

L’enquête terrain se déroule en trois temps : une phase préparatoire, pendant laquelle les étudiants vont s'imprégner du cadre de l'étude (rencontre et brief du client), mener une recherche documentaire (“desk research”), choisir une méthodologie et remettre au client un projet d’étude. Durant cette phase, les étudiants vont pouvoir utiliser les ressources des learning hub de l’école.
Une fois la conception de l’étude formalisée, place à l’action et à la collecte des données (deuxième phase) : grâce à différents outils (interviews, questionnaires ou sondages en ligne, sondages par téléphone ou en face-à-face). “On pourrait se dire que c’est la phase la plus simple, elle est pourtant celle que les étudiants ont le plus de mal à gérer : les étudiants doivent passer les barrages des standards téléphoniques. Les dynamiques de groupes, non linéaires, se transforment au cours du projet avec des rôles qui apparaissent (leaders, suiveurs…) et qu’il faut articuler”, remarque Bruno Courbon.
Troisième et dernière phase du dispositif : l’analyse des données collectées, la rédaction d’un rapport de synthèse et la soutenance orale en présence du tuteur, du référent campus et bien évidemment du client.
Tout au long de ce parcours aussi riche qu’initiatique, chaque groupe est suivi et encadré par un tuteur qui va cadrer, orienter et accompagner les travaux des étudiants.

Chocolatier, assureur, grande marque de luxe, fabricant de vélos, joaillier...Les entreprises commanditaires possèdent des profils et domaines d’activités très divers : BtoB ou BtoC, TPE, PMI, ETI ou grands groupes, associations et fondations ; “Nous travaillons avec des structures ou entreprises de toutes tailles et de tous types, mais nous avons souvent des marques françaises qui veulent s’implanter à l’international, se développer sur des marchés comme l’Amérique du Sud ou l’Asie. ”, précise Virginie Choné.
“Nous avons mené une enquête consommateur pour le compte d’une grande marque de chocolat”, témoigne Mélaine, étudiante en 1ère année du Global BBA sur le campus de Saint-Étienne. “Nous avons réalisé une enquête auprès des clients en grandes surfaces. J’ai beaucoup aimé ce projet car nous avons pu mettre en pratique les concepts appris en cours ; cela nous a permis également de sortir et de rencontrer beaucoup de personnes. La relation avec l’entreprise était très bonne, elle nous a donné toutes les informations et la documentation nécessaires à la réussite de notre mission”, poursuit-elle.

L’enquête terrain que vivent les étudiants s’inscrit pleinement dans la démarche d’apprentissage par l’action (“learning by doing”), spécificité du Global BBA. À l’image des autres dispositifs innovants dont bénéficient les étudiants (projet de création d’entreprise, business games, projets missions, prototypages de produits), il leur permet de développer leurs compétences en agissant et en créant, à la différence d’un modèle d’enseignement traditionnel par lequel l’étudiant apprend puis applique par la pratique les connaissances et compétences acquises.
Une méthode appelée “apprentissage expérientiel”, qui a fait ses preuves et qui séduit beaucoup les étudiants : “vous allez devoir construire un projet “from scratch”, trouver tous les moyens d’aider une entreprise à être meilleure, et ça c’est génial !
Bien sûr, vous allez rencontrer des difficultés ; mais ce n’est pas une surprise. Et pas un problème. Car vous allez apprendre à les contourner et à les résoudre.
Pour moi, le plus gros apport n’est pas la mission en elle-même, mais la capacité à avoir pu travailler en équipe”, s'enthousiasme Marc, étudiant en deuxième année du Global BBA sur le campus de Paris et s’adressant aux futurs étudiants.

Vous êtes attiré par le monde de l’entreprise et l’aspect business et vous souhaitez apprendre par l’action et le jeu ?

emlyon business school propose le Global BBA en 4 ans après le bac sur ses campus de Saint-Étienne, Paris, Shanghai et Casablanca.